Datant des années 80, les dix réflexions qui suivent et que nous avons individualisées sont à l'origine d'un décodage particulier et inédit du Cantique des Cantiques du roi Salomon.
LE VERBE ET LA LUMIÈRE
La lumière jaillit de l'obscurité comme le verbe rompt le silence. Le verbe et la lumière sont les deux aspects d'une même unité, les vibrations d'une même source. D'après la Tradition de la Qabalah, la lumière primordiale n'a émergé que d'une intention première, d'une volonté initiale. L'énergie de cette intention ou de cette volonté s'est concentrée en un point générateur à partir duquel elle s'est exprimée par un son et par des signes visibles.
La langue hébraïque offre des équivalences numériques, et, par conséquent, une similitude de sens entre les mots désignant la lumière et ceux désignant la parole. Ainsi le "Zohar" ou la splendeur de la lumière est équivalent au "dibour", le discours; de même, le "Bahir" ou la clarté est équivalent à "dvorah", l'éloquence ou la parole construite. "Nour", la lumière est équivalent à "amirah", la parole qui vient du coeur et qui ordonne; "nour" est aussi équivalent à "dvarim", les propos qui sont transmis de génération en génération.
Albert Soued - 1985
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